J’habite dans le monde massif remplit des personnes normales, mais moi, je diffère des autres. Je déteste quand beaucoup des personnes disent qu’elles sont bizarres ou différents. Elles agissent parfaitement normalement. Je ne pense pas comme les gens normaux. Selon mes camarades, je semble timide, mais je me cache dans ma tête. Dans ma tête, j’entends de la belle musique. Mais ils pensent juste que je regarde dans l’espace. Si je me plonge dans ma tête et l’écris, je vais juste rester là pendant des heures. Le temps passe rapidement, parce que je dois travailler sur les devoirs. Peu de choses peuvent me faire sentir heureux. Mais quand je le fais, je souris plus brillamment que le soleil une journée d’été joyeuse. Beaucoup de gens pensent que je deviens malade. Ils ont raison. Je pleure souvent, la plupart du temps ça vient d’un sentiment impuissant de ne pouvoir pas m’exprimer. Mais quand je rentre à la maison et mets mes écouteurs dans mes oreilles, tout change et je retrouve mon pouvoir. Je fonds dans la rivière du bonheur. Quand je mets mes mains sur un instrument de musique, une ruée de confiance passe dans mon corps. Retourner à la réalité devient la partie la plus difficile. La réalité se sent froid et sombre. La forte pression du travail et le réalisme me pousse dans le sol. Seulement la mélodie calme d’un piano à queue, ou les doux sons d’un air de violon peuvent me faire relaxer. Je me sens excitée et heureuse quand je commence ma pratique quotidienne de violon. Je suis musicienne.
C.
Equipe F